""Maquis" est composé de textes et d’entretiens dont certains sont dans nos cartons depuis deux ans ou réalisés au-delà des frontières européennes, notre cinquième revue dispatchée a finalement atterri. En s’essayant à la vulgarisation notamment, ce numéro se veut comme une petite bougie pour se frayer un chemin au milieu des bombardements de la terre brûlée audiovisuelle française (et d’ailleurs)...
"Faire long feu" c’est le premier né du collectif en tant que tel. Nous avons pris le temps de nous organiser et notre labeur est joliment représenté par ce N°4. Il est une réponse pratique à toutes les réflexions théoriques que nous avons pu émettre jusque-là. C’est la concrétisation d’un rêve de potes : arriver à créer ensemble et se projeter au même endroit. Si c’est pas beau.
"Partir ou rester" , le chouchou de la rédaction au moment de sa sortie, clôture une trilogie. Il est imprimé un an pile après la sortie du premier numéro. À ce moment là on se demandait où irait PETIT CRI et si nous voulions faire du cinéma notre métier. Nous n’avons trouvé aucune réponse mais nous en avons cherché. C’est dans cette recherche que le collectif LOU PAC s’est monté. Le N°3 rime avec vagabondage, errance, et mène tout droit au N°4.
Le N°2 est un coup de gueule, on voulait faire savoir que nous en avions marre de ce confinement sans fin et de sa gestion naze ; dire qu’on rêvait mieux. On a invité pleins d’amis pour y écrire et tenter de nouvelles choses. "État des lieux" c’est notre façon à nous d’arracher la légitimité de revendiquer une cause. La couverture est tiré de la scène d'explosion de "Zabriskie Point ». Un violent désir d’explosion traverse la revue.
"Un petit cri dans le vide" c’est l’histoire de deux pélos sur un transat, du soleil brûlant et de la fin du premier confinement. Je ne sais pas pourquoi, mais à ce moment là on s’est dit qu’on voulait écrire une revue pour rendre hommage aux autres revues de cinéma. Allez savoir. PETIT CRI est né dans un été fou, entre des sessions de découpage au village de Fuveau et des allers-retours en moto entre le Luberon et Aix-en-Provence. Ce N°1 a été relié dans une cabane pleine d’oies bruyantes et d’un imprimeur décalé où il fallait contourner le lieu pour ne pas être cartouché par les chasseurs. L’âme de la revue prend racine dans cette saison où nous avons voulu dire au cinéma qu’on l’aimait. Voilà le texte.